Quand j’ai commencé à réfléchir à ma série pour le Portraitiste de France, je savais que je ne voulais pas juste créer une « belle image »
Je voulais raconter une histoire !
Créer un moment suspendu, un éclat d’émotion, une scène où l’on pourrait presque entendre les silences, les soupirs, les rires étouffées…

Alors j’ai proposé à deux amis de se prêter au jeu. Et ils m’ont suivie les yeux fermés. Je leur ai dit « Imaginez une comédie de Charlie Chaplin. Un amour maladroit, des gestes exagérés, des regards qui parlent plus que les mots… On va faire du cinéma… en photo ! Et c’est exactement ce que nous avons fait.

Improviser, exagérer, ressentir…

Nous avons ri, beaucoup.
Nous avons improvisé, rejoué des scènes, exagéré les gestes, accentué les regards, comme sur une petite scène de théâtre en bois.
Chaque élément du décor, chaque lumière, chaque expression devenait un personnage à part entière.

Et moi, derrière mon appareil, je n’avais qu’un rôle : être là au bon moment pour capter ce fragile équilibre entre le jeu et la sincérité.

Ce que ces images racontent…

Ce que j’aime dans cette série, c’est ce qu’elle suggère plus qu’elle ne montre.
Il y a une rencontre, une maladresse, un peu de tension, et puis… un sourire.
Ce sont ces petits instants, fugaces et pleins de tendresse, que j’ai voulu figer.

Comme Chaplin savait si bien le faire, j’ai tenté – à ma façon – de raconter l’humain, dans ce qu’il a de plus touchant, de plus drôle, de plus vrai.

Une image, une scène, une émotion

Ce projet m’a rappelé pourquoi je fais de la photographie :
Pour jouer avec le réel, pour traduire l’émotion en lumière, pour raconter des histoires qui résonnent.

Et peut-être que quelque part, dans ces images, chacun pourra reconnaître un petit morceau de lui-même.

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